Ces cadeaux qui entretiennent l’amitié

Afin de ne pas en rajouter et d’éviter la contagion, les acteurs de la finance sont l’objet de toutes les attentions. Les banques sont toujours les enfants chéries en raison du rôle qui leur est assigné dans la relance et l’activité économique en général. Cela commence par de la mansuétude, des régulateurs qui détournent le regard, et cela se poursuit par des modifications et les reports des réformes prudentielles. Sans parler du taux cadeau des banques centrales qui les arrosent d’abondantes liquidités.

Papier de mauvaise humeur

Ils voudraient s’y prendre mal qu’ils ne pourraient pas mieux faire. Le Medef a commencé en annonçant qu’il allait falloir travailler plus, le gouverneur de la Banque de France que les dettes allaient être payées et le ministre de l’Économie a martelé qu’il fallait retourner au travail. Puis le président de la République a décidé qu’il serait rendu hommage aux « soignants » le 14 juillet, avant qu’un membre de son gouvernement annonce la distribution d’une médaille aux plus méritants. Ils ont tous perdu de bonnes occasions de se taire. Les personnels hospitaliers de Toulouse ont répondu en manifestant sur … Lire la suite

BlackRock, un champion à suivre de près

Cette crise est mal nommée, car c’est une véritable catastrophe. Les crises sont passagères, les catastrophes sont durables, voire irrémédiables. Celle que nous vivons a été dans un premier temps comptabilisée en nombre de morts, puis en points de chute du PIB et de hausse du chômage, et ce sera bientôt en victimes de la famine. Règne de la survie, l’informalité tourne au désastre. On parle d’atterrissage en catastrophe et l’on a de bonnes raisons de pressentir que l’on ne va pas y échapper.

Le chagrin pour les uns, la pitié pour les autres

Les occasions de se sentir révolté sans pouvoir l’exprimer ne manquent pas. Au plus près de nous, nous ressentons douloureusement le sort des pensionnaires de maisons de retraite qui n’ont jamais autant mérité qu’aujourd’hui leur nom de mouroir. Ou bien celui des plus démunis, sans toit ni emploi, qui comprennent qu’ils ont encore moins qu’avant un avenir et connaissent même la faim. Ou encore celui des réfugiés condamnés à nos portes à une dangereuse promiscuité sans pouvoir s’en échapper.